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Wibaut, Louis Joseph Thimothée

Valenciennes, 24 janvier 1756 - Pont-Audemer, après 1818

Violoniste à la Comédie de Valenciennes dont il assure la direction de 1792 à 1793.

1770  Verse une taxe d’apprentissage à la communauté des Joueurs d’instruments.
03.03.1771 Son père, Pierre Joseph Wibaut, négociant natif de Nivelles, est reçu frère « expert » dans la loge de la Parfaite Union à l'Orient de Valenciennes.
1772  Paye une taille de « première classe » à la communauté des Joueurs d’instruments.
25.07.1773 « Louis Joseph Thimothée Wibaud, fils, musicien, membre reçu [dans la loge de la Parfaite Union à l’orient de Valenciennes] le 25 juillet 1773, né à Valenciennes le 24 janvier 1756 ».
1777 Louis Joseph Thimothée Wibaud, « Professeur de musique » est membre ou affilié à la loge parisienne « La Réunion des Arts ».
1785 Se déclare comme « maître de musique » à Valenciennes.
1792 De 1792 à 1793, il assure la direction de la Comédie de Valenciennes. Il cède le privilège du spectacle à Joseph Repert.
09.08.1794 Le 22 thermidor de l'an II (09.08.1794), il témoigne devant le comité de sûreté de Douai en qualité de commissaire des guerres en poste à Valenciennes.
1816 Dans ses Recherches historiques (1816), G. Hécart écrit : « Nous ne pouvons passer sous silence MM. Aubert, joli Violon, Wibaut, très-fort sur cet instrument, Bonchelet de Vertpré, Amateur distingué, Pésier frères, qui ont été si forts sur la basse et dont le seul qui existe enore, fait l’admiration de tous ceux qui sont à portée de l’entendre ».
01.07.1818 Louis Joseph Thimothée Wibaud, commissaire des guerres, est domicilié à Pont-Audemer (Eure), où il perçoit une pension pour « son âge et ses services ».

 

Auteur(s) de la fiche : F. Guilloux et F. Thoraval (2 décembre 2014)

Paris, Bibliothèque nationale de France Fm2 493
Valenciennes, Archives municipales

FF non coté

HH 1 264

J 8 3

G.-A.-J. Hécart, Recherches historiques, bibliographiques, critiques et littéraires sur le théâtre de Valenciennes, Paris, Hecart, 1816, p. 66.
Bulletin des lois du royaume de France, Paris, Imprimerie nationale, 1820, t. 10, p. 300-301.

A. Le Bihan, Francs-maçons du Grand Orient de France (fin du XVIIIe siècle), Paris, Bibliothèque nationale, 1966, p. 486.

L’art du théâtre à Valenciennes au XVIIIe siècle, dir. M.-P. Dion, Valenciennes, Bibliothèque municipale de Valenciennes, 1989, p. 144.

M. Mestayer, « Suspects et espions en 1792-An II à Douai », Revue du Nord, LXXI (1989), p. 885-901.

 

 

 

 

 

 

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